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Nos finissantes et finissants du baccalauréat, animé-e-s d'une grande curiosité!

Chaque année, c’est sous le thème « L’école de demain se forme » que le colloque de nos finissantes et de nos finissants de tous les baccalauréats en Sciences de l’éducation, de l’Université de Montréal, a lieu afin de célébrer la fin de quatre années de réussite et d’efforts soutenus. Pour sa 7e édition, le colloque a réuni, le 30 avril dernier, près de 650 étudiants au pavillon 3200, Jean-Brillant.

Cette dernière journée de leur baccalauréat était l’occasion pour eux de partager les fruits de leurs projets pédagogiques, et de voir qu’ils ont du contrôle sur leur profession et qu’ils peuvent participer à la constitution d’une base de savoir collective sur leurs pratiques.

« Avec le colloque, on espère contribuer à la formation d’une génération d’enseignantes et d’enseignants chercheurs, innovants et leaders », tient à souligner Ahlem Ammar, doyenne de la Faculté des sciences de l’éducation.

Le colloque des finissantes et des finissants est une activité de formation phare qui permet à la relève enseignante d’effectuer un projet pédagogique en lien avec une question de son choix et, ainsi, de vivre la démarche scientifique à laquelle chacune et chacun devrait faire appel quand il sera confronté à des situations-problèmes tout au long de sa carrière.

« Avec une telle compétence, la relève est prête à faire face à tout problème professionnel de façon structurante et structurée, tout en s’éloignant des recettes préfaites », ajoute la doyenne.

La curiosité est primordiale pour faire ce métier d’enseignant, et ce colloque le démontre bien ! Il invite chaque étudiant à éveiller sa curiosité et à apprendre des uns des autres.

Pour l’édition 2024, plus de 130 projets ont été exposés, des sujets qui touchent à la fois les sciences, les nouvelles technologies, l’histoire, la littérature jeunesse, l’orthopédagogie, l’activité physique, etc. Quels sont les effets perçus par les élèves de différents groupes d’âge au primaire sur la concentration, concernant les pauses actives ? Quels sont les effets de la littérature jeunesse sur la maitrise des concepts mathématiques des élèves ? Comment la philosophie pour enfant en classe du primaire peut-elle favoriser un climat de classe positif et des relations harmonieuses avec des élèves ? Autant de sujets qui piquent la curiosité de notre population étudiante et relève enseignante qualifiée, des thèmes qui les suivront tout au long de leur parcours professionnel.

Les préoccupations de notre relève 

Mélanie Paré, professeure au département de psychopédagogie et d'andragogie, a identifié quelques préoccupations chez ses étudiantes et étudiants : « L’anxiété, la sédentarité et l’attention de leurs élèves sont des sujets qui les préoccupent actuellement. Ils se questionnent aussi sur les meilleures façons d’enseigner la lecture, d’amener leurs élèves à écrire plus ou sur l’intégration de nouveaux contenus aux programmes comme les cours d’éducation à la sexualité ou le nouveau cours de culture et citoyenneté québécoise ».

Quant à Marc-André Ethier, professeur au département de didactique, il a été frappé de voir un effort consenti chez ses étudiantes et étudiants pour tester des méthodes d’enseignement visant à développer la pensée critique des élèves, à faire apprendre des méthodes pour se questionner sur la valeur des discours diffusés par différents médias.

« Je leur souhaite d’avoir une belle et longue carrière, bien entendu, mais aussi de sentir combien ils sont importants pour le développement de leurs élèves, pour les rendre plus autonomes et curieux intellectuellement », mentionne le professeur.

Ce colloque invitait également les professionnels du milieu de l’éducation - Centres de services scolaires, écoles privées de la région de Montréal et de Laval, associations professionnelles - à rencontrer et à échanger avec nos finissantes et finissants, et à découvrir leurs projets pédagogiques à travers cette exposition d’affiches.

Une conférence sur l’intelligence artificielle à l’école – petit tour d’horizon et perspectives d’avenir - est venue ponctuer cette journée, animée par Normand Roy, professeur au département de psychopédagogie et d’andragogie. L’IA n’a pas fini de fasciner, nos étudiantes et étudiants devront être à l’affût des nouvelles technologies et de leur impact sur l’éducation.

Comme l’a si bien dit Pascale Lefrançois, vice-rectrice aux affaires étudiantes et aux études, et professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, lors de son discours d’ouverture, « Les élèves du Québec méritent des enseignants qualifiés comme vous. Les jeunes veulent apprendre, aiment apprendre, sont capables d’apprendre; ils comptent sur vous pour nourrir leur désir d’apprendre. C’est pour eux que vous allez entretenir la flamme de votre curiosité afin que jamais la leur ne s’éteigne ».

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Catherine, Florence, Hugo et Zacharie, étudiantes et étudiants au baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement du primaire, ont travaillé sur l’intelligence artificielle en éducation, un sujet dont nous n’avons pas fini d’entendre parler!

« C’est une belle occasion aujourd’hui de partager et d’expérimenter, de voir les idées des autres, de découvrir leur passion. Cela nous outille pour le futur. Cette fébrilité de la fin du bac nous donne des ailes ! ».