Pour entamer la soirée en beauté, les convives étaient reçus dans le hall principal du pavillon pour un cocktail dinatoire. Au menu : petites bouchées et Grandes Retrouvailles. C’était une excellente occasion de se réunir entre collègues et amis et de se remémorer les moments passés au sein de la Faculté. Un trio de musiciens de l’Université de Montréal accompagnait la soirée de leurs harmonies alors que la troupe Danse Université de Montréal offrait aux invités une prestation qu’ils ne sont pas près d’oublier.
Une exposition était aussi dressée pour permettre à ceux et celles la visitant de replonger le passé. L’évolution de la faculté était présentée en photos, et les invités pouvaient circuler dans la salle entre les photographies suspendues. C’était un véritable voyage à travers le temps, qui propulsait chaque visiteur et visiteuse plusieurs décennies auparavant. Pour marier l’héritage du passé et les promesses de l’avenir, chaque personne était invitée à se photographier, seule ou avec ses proches, pour ajouter un brin de présent dans cette mosaïque du passé. Ainsi, à la fin de la soirée, l’exposition n’en était plus seulement une des précédents accomplissements de la Faculté, mais aussi de tous ceux à venir dans le futur.
Ces retrouvailles étaient aussi une occasion de mettre à l’honneur madame Gisèle Barret, pionnière de la Faculté. Ses contributions en matière d’éducation et d’expression dramatiques ont aidé l’Université de Montréal à propulser sa Faculté parmi les plus importantes de la francophonie. Pour en apprendre plus sur cette grande dame, consultez l’article rédigé en son hommage.
Nos étudiantes et étudiants mis de l’avant
Plus tôt dans la journée avait lieu la 8e édition du Colloque des finissantes et finissants des baccalauréats en éducation de la Faculté des sciences de l’éducation. C’était l’occasion pour les étudiants de présenter le fruit de leurs recherches. Bien que chaque projet a apporté son lot de nouveautés au domaine de l’éducation, cinq équipes ont particulièrement retenu l’attention du jury. Toutes nos félicitations aux personnes suivantes pour leurs accomplissements et leur prix :
- Simone Alarie, Amélie Godin, Ariane Poirier, Florence Turcotte, pour leur projet intitulé Écrire pour être lu : la correspondance comme dispositif d’écriture authentique.
- Roxanne Bilodeau, Karla Maria Dontu, Élodie Filion, Audrey Pepin-Vivier, pour leur projet intitulé Trousse magique pour les nouveaux enseignants en adaptation scolaire.
- Nour Awada, Linda Bensali, Cindy-Jade Vachon, pour leur projet intitulé Utiliser un champ lexical pour planifier l’écriture de différents types de textes.
- Philippe Durocher, Noé Beaudoin, Alexandre St-Denis, André Soueidan, pour leur projet intitulé Une cour active : réduire les conflits dans la cour d’école.
- Saül Van Acker, Alexis Trahan, pour leur projet intitulé L’erreur mathématique : pourquoi ne pas la provoquer?
Table ronde
Pour terminer la soirée, une table ronde s’est tenue sur le thème « La langue française, la richesse de la profession : quel est le rôle de l’école pour favoriser la vitalité de la langue française au Québec? » Pour l’occasion, trois panélistes ont échangé à ce sujet.
Dominique Demers, autrice jeunesse de renom, a toujours eu l’éducation à cœur. Ayant elle-même étudié à la Faculté avant de se spécialiser en littérature, elle maîtrise les différentes sphères de la lecture des enfants et des adolescents. Elle s’est exprimée sur l’importance de faire naître l’amour des livres chez les jeunes et d’agir en tant que pont entre les deux.
Amélie Lemieux, professeure agrégée en didactique de français au secondaire, dévoue ses travaux à l’engagement de la lecture littéraire des jeunes, le tout dans une perspective de justice sociale et raciale. Elle a partagé l’apport non négligeable de la poésie à travers la lecture de quelques poèmes de son recueil. Ses écrits retracent sa trajectoire personnelle et professionnelle et offrent une fenêtre sur le cœur battant de l’humanité.
Enfin, Dominique St-Louis, conseiller pédagogique en culture-éducation, a présenté l’apport de l’approche pédago-culturelle comme moteur pour développer le plaisir de la francophonie. Ses projets consistent à tisser des liens entre l’art et la culture dans les écoles. Par exemple, avec la collaboration d’une artiste locale, il a élaboré un Mini-musée mettant en lumière les plus grandes peurs d’élèves du primaire issus de l’immigration.
Merci à toutes les personnes impliquées dans l’élaboration de cette soirée et à tous les invités venus célébrer avec nous. À d’autres belles années !
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