Quand Marie-Jeanne, étudiante au Baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire de l'UdeM, a découvert sa note parfaite, elle n’en croyait pas ses yeux : « J’ai ressenti un mélange d’étonnement et de soulagement. Voir un 100 %, c’était une vraie surprise ! »
« Pour bien me préparer, je me suis concentrée sur mes points faibles : les participes passés pronominaux, le genre des noms, les anglicismes, le vocabulaire complexe et les expressions québécoises. »
Ses outils de prédilection ? Le dictionnaire Usito, le coffre à outils de son enseignante Véronique Léger, et même l’intelligence artificielle pour creuser certaines expressions. Une approche moderne, stratégique et bien ancrée dans la réalité étudiante.
Pourquoi cette rigueur en français écrit, surtout en enseignement ?
« La maîtrise du français renforce notre crédibilité auprès des élèves, des collègues, des parents et de tous nos partenaires. Elle nous permet aussi de montrer l’exemple au quotidien. »
« Lorsqu’on développe de bonnes habiletés en écriture, on gagne en confiance, et écrire devient réellement plus agréable. »
Son amour du français ne date pas d’hier. « En cinquième année, j’ai lu tous les romans de la série Aurélie Laflamme. C’est là que j’ai commencé à aimer écrire. » Comme quoi, une série jeunesse peut parfois déclencher une passion durable. Depuis, cette passion l’a suivie jusqu’à l’université.
Les défis du français écrit aujourd’hui
Elle observe que plusieurs étudiantes et étudiants peinent avec les bases :
« Les homophones, les participes passés, la structure des phrases… Et parfois, les outils comme Antidote ou l’IA corrigent à notre place, ce qui limite l’apprentissage. »
Un constat lucide sur les défis actuels, mais aussi une invitation à reprendre le contrôle de notre langue. Son expression préférée ? « Tous les chemins mènent à Rome. » Elle y voit un reflet de son propre parcours, marqué par des détours et des réorientations. Une belle façon de rappeler que chaque expérience compte, même celles qui semblent éloignées de notre objectif final.
« Je lis beaucoup en ligne, sur des sujets variés. Et je reste rigoureuse, même dans mes textos ! »
Un message pour les étudiantes et étudiants
À ceux qui redoutent le TECFÉE, Marie-Jeanne lance un message rassurant : « Ce test est moins difficile que certains cours universitaires. Il faut se concentrer sur les notions clés, commencer tôt, et surtout, ne pas paniquer. »
Le français, loin d’être un obstacle, peut devenir un véritable allié !