Rendu possible grâce à une subvention de la Centrale des syndicats du Québec, ce rapport est le résultat d'une vaste étude - la première du genre ! - à avoir examiné la place relative du français tant en enseignement qu'en recherche, et tant dans les cégeps et les collèges que dans les universités.
Les résultats suggèrent que, si les articles dans les revues savantes des chercheurs québécois d'établissements francophones sont, dans une écrasante majorité, publiés en anglais, il existe toute une recherche moins visible qui demeure en français et, surtout, un enseignement collégial et universitaire qui s'appuie encore aujourd'hui sur de la documentation en français. Or, cet écart apparent entre une production de connaissances en anglais et leur transmission en français pose des enjeux de qualité et d'équité dans l'enseignement. En outre, une analyse des politiques institutionnelles révèle que la situation dans les secteurs collégial et universitaire diffère; alors que les politiques linguistiques des cégeps sont plus récentes, explicites et contraignantes quant à l'utilisation du français, plusieurs politiques universitaires ne précisent pas qui est responsables de l'application des articles et nuancent de manière importante les préférences exprimées envers l'utilisation du français.
Le rapport et les recommandations qu'il contient ont reçu un accueil favorable lors du FranColloque, organisé les 16 et 17 mars derniers, à la Grande Bibliothèque de Montréal.
À lire sur le site du LIRES.
Les chercheurs et chercheuses : Alexandre Beaupré-Lavallée (Université de Montréal), Olivier Bégin-Caouette (Université de Montréal), Sylvain Marois (Université Laval), Cathia Papi (Université TELUQ) et Marie A. Thériault (Université de Montréal)
Dans les médias !
L’anglais, un «must» dans les universités francophones, Journal de Montréal
Contrer le déclin du français dans les cégeps et universités : des postes de réflexion sont ouvertes, Noovo Info
Tout n’est pas sombre pour le français en enseignement supérieur, Radio-Canada