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/ Faculté des sciences de l'éducation

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Mot de la doyenne, Ahlem Ammar

Le mois de novembre s’installe, apportant un parfum de fin d’année et le sentiment d’une dernière ligne droite avant un repos bien mérité.

Nos portes ouvertes ont été un succès, mais elles ont aussi révélé les défis que nous allons rencontrer et l’orientation qui devra être la nôtre dans les mois à venir.

En effet, si un esprit de coopération entre les universités régnait jusqu’à présent au Québec, il semble qu’un vent concurrentiel souffle plus fort cette année. Des échos de discours qui nous parviennent, notamment d’une Faculté offrant des formations sur l’île de Montréal, montrent qu’il est temps pour chacun et chacune d’entre nous de porter fièrement nos couleurs et de valoriser le talent des équipes enseignantes et encadrantes de notre Faculté. Car notre Faculté est aussi riche de réussites qu’elle est discrète sur leur communication !

La qualité et la richesse des contenus de nos cours ne font pas concurrence aux 700 heures de stage qui les accompagnent. Bien au contraire. La formation pratique est un pilier fondamental de l’enseignement que nous offrons et la qualité de l’encadrement de nos stagiaires est reconnue par tout le milieu de l’éducation.

Notre réseau d’écoles associées qui accueillent nos stagiaires et nos chercheurs prend d’ailleurs une ampleur sans précédent grâce à la générosité de nos mécènes, enthousiasmés par ce projet.

Notre attention aux besoins de notre communauté étudiante, comme aux réalités du milieu scolaire, nous permet d’offrir aujourd’hui un emploi du temps réaménagé du baccalauréat qui va donner plus de possibilités de suppléance aux étudiantes et étudiants de 3e et 4e année. Ainsi, ils parviennent à accumuler encore plus d’expérience pratique sans que cela entre en compétition avec leurs cours. Notre réactivité nous a également amenés à développer pour nos étudiantes et étudiants de maitrise qualifiante une offre de cours de jour, de soirée et des stages en emploi.

Notre force novatrice nous a aussi permis d’offrir aux cycles supérieurs des cours sous forme hybride sans renoncer à notre mission d’assurer le bien-être de notre communauté étudiante. Dans le but de prévenir la démotivation, l'isolement et l'abandon, tout en favorisant la socialisation, la création de réseaux et l'obtention des diplômes dans des délais raisonnables, nous avons choisi un format hybride plutôt que des cours entièrement en ligne.

Aujourd'hui, nous travaillons à l'hybridation des baccalauréats afin de respecter ces critères éducatifs et humains, facilitant ainsi la conciliation entre travail, études et vie de famille.

Cette capacité à nous adapter et à innover tout en garantissant notre mission première de qualité d’enseignement explique certainement la réussite exceptionnelle de nos étudiantes et étudiants au Test de certification en français écrit pour l’enseignement (TECFÉÉ) et leur diplomation à grands nombres dans des délais jugés optimaux par les instances gouvernementales. Comme nous le savons toutes et tous, il ne suffit pas d’être admis dans un programme. Il est essentiel de progresser adéquatement et de décrocher son diplôme dans des délais raisonnables. Nous pouvons proclamer avec fierté que notre Faculté affiche les meilleurs taux de diplomation, comparativement à d’autres facultés des sciences de l’éducation, notamment celle offrant des formations sur l’île de Montréal.

Je ne peux, dans un seul mot d’ouverture, passer en revue toutes nos actions et toutes nos réussites, mais je peux au moins vous dire que l’expertise et les travaux de recherche de notre communauté professorale permettent à notre Faculté d’occuper la première place parmi les facultés des sciences de l’éducation de la francophonie, devançant même la Sorbonne.

L’importance de défendre sans aucun complexe et plus ouvertement notre force d’innovation et notre expertise en sciences de l’éducation ne fait plus aucun doute.

Si la coopération et le respect doivent rester le ciment de nos relations interuniversitaires, grâce à votre rayonnement et à votre leadership, nous devons chacun et chacune porter bien haut et bien visiblement les couleurs de notre expertise individuelle et collective.

L’offre de nos programmes en dépend. Nous pourrons ainsi poursuivre nos missions éducatives et sociétales en tant que Faculté francophone incontournable en Éducation.

Votre doyenne, Ahlem Ammar