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Quand l’art transforme l’école : un geste philanthropique inspirant pour les élèves du Québec

La Faculté des sciences de l’éducation de l’UdeM franchit une nouvelle étape dans l’intégration de l’art au cœur des apprentissages grâce à l’initiative « L’École de Rose-Aimée : habiter le monde par la création artistique », née d’un don de 100 000 $ de Rose-Aimée Bélanger inc., accompagné d’Anne-Marie Émond et de Jean Bélanger par un don planifié.

 

Ce geste fondateur, inscrit dans le cadre du Défi du chancelier, permet d’insuffler dans le Réseau des écoles associées une vision où la créativité devient un levier d’inclusion, de réussite et d’épanouissement.

L’artiste Rose-Aimée Bélanger, dont les œuvres sculpturales sont reconnues pour leur humanité et leur capacité à saisir la poésie du quotidien, incarne depuis longtemps une sensibilité profondément enracinée dans la vie de tous les jours. Son héritage artistique, empreint de chaleur et d’humanité, trouve une résonance toute naturelle dans les milieux scolaires où les jeunes façonnent leur vision du monde. En associant son nom à un projet éducatif, ses proches souhaitent faire perdurer cette empreinte en offrant aux élèves des espaces où l’art devient un moyen d’expression à la fois accessible et libérateur.

L’École de Rose-Aimée vise à transformer les environnements d’apprentissage des écoles associées à la Faculté. Les établissements qui participeront au projet pourront repenser leurs espaces à travers une identité artistique forte, développer des projets créatifs adaptés à leurs réalités locales et offrir aux élèves des occasions d’explorer leur imaginaire, qu’il s’agisse d’arts visuels, sonores ou numériques.

L’objectif est simple mais ambitieux : faire entrer la créativité dans le quotidien des jeunes pour nourrir leur curiosité, leur confiance et leur capacité à habiter le monde autrement.


Un geste philanthropique porteur de sens

L’engagement d’Anne-Marie Émond, vice-doyenne à la formation initiale en enseignement à la Faculté, et de Jean Bélanger, président de Rose-Aimée Bélanger Inc, donne à ce soutien une dimension profondément personnelle. Leur don témoigne de leur conviction que les arts peuvent transformer non seulement les écoles, mais aussi la façon dont les futurs enseignants envisagent leur rôle. En choisissant de contribuer eux-mêmes à ce fonds, ils affirment que la philanthropie n’est pas seulement une affaire de grandes institutions, mais aussi un geste citoyen, posé par celles et ceux qui connaissent intimement les besoins du milieu éducatif. Leur implication envoie un signal fort à la communauté facultaire : l’engagement commence aussi à l’interne, et il peut devenir un moteur d’inspiration.

Ce geste s’inscrit par ailleurs dans la campagne du Défi du chancelier, une initiative lancée par Frantz Saintellemy et son épouse Vickie Joseph pour mobiliser des partenaires autour de l’équité et de l’innovation éducatives. En intégrant le fonds de Rose-Aimée à ce mouvement, la Faculté met en lumière le potentiel de l’art comme outil de justice sociale et ouvre la voie à d’autres collaborations philanthropiques. La culture du don en éducation, encore en émergence au Québec, prend ici une forme concrète et prometteuse.

La contribution de Rose-Aimée Bélanger inc., d’Anne-Marie Émond et de Jean Bélanger ne se limite pas à un apport financier : elle crée un précédent, une impulsion, un horizon. Elle rappelle qu’un geste de générosité peut transformer durablement l’expérience scolaire des jeunes et inspirer d’autres membres de la communauté à participer eux aussi à cette mouvance.

La Faculté des sciences de l’éducation souhaite saluer la vision, la confiance et l’audace de ces donateurs, qui permettent à l’art de prendre place là où son impact peut être le plus grand : au cœur de la vie des élèves.

En invitant l’ensemble de la communauté à s’associer à ce projet, la Faculté affirme sa volonté de construire une culture philanthropique vivante, mobilisatrice et tournée vers les jeunes. Grâce à ce premier geste fondateur, l’École de Rose-Aimée peut désormais commencer à tracer son chemin, en portant l’héritage d’une artiste qui a toujours su révéler la beauté des choses simples et en donnant aux élèves la possibilité de créer leur propre monde.