Le 17 août dernier, s'est tenu un webinaire, présidé par Françoise Armand, professeure au Département de didactique, ayant pour thème : Éducation préscolaire : Offrir un milieu de vie sécurisant, bienveillant et inclusif. Le mot d'ouverture a été prononcé par Hélène Larouche, vice-présidente de l'Organisation mondiale de l'éducation préscolaire (OMEP)-Canada. Et le conférence plénière a été présentée par Mercedes Mayol Lassalle, présidente mondiale de l'OMEP
Cette conférence a permis de situer la thématique ciblée, « Offrir un milieu éducatif sécurisant, bienveillant et inclusif à l'éducation préscolaire », dans la perspective plus large des droits de la personne, de l'engagement en faveur de la réalisation de l'Agenda 2030 pour le développement durable (Organisation des Nations Unies) et des enjeux de la conception d'une pédagogie bienveillante et respectueuse de l'enfance. Les quatre panélistes, professeurs et experts de l'éducation préscolaire, ont apporté leur contribution, en lien avec leur expertise respective : Angélique Laurent (UdeS), Johanne April (UQO), Mathieu Point (UQTR) et Annie Charron (UQAM).
Au total, plus de 120 personnes ont assisté à cet événement qui suscitait une réflexion sur la vision de l'enfant et les mandats de l'éducation préscolaire. Remettant en question une approche trop normative et scolarisante, l'ensemble des conférenciers ont mis de l'avant la nécessité de s'appuyer sur les résultats de recherches pour mettre en œuvre des pratiques bienveillantes, inclusives, qui tiennent compte des caractéristiques, des besoins et des forces de chaque jeune enfant, et au service de son développement global. Les panélistes ont pointé les points positifs du Programme-cycle de l'éducation préscolaire (2021) et notamment la place prépondérante accordée au jeu. Ils ont toutefois ciblé certaines tensions et incohérences entre les deux mandats énoncés dans ce Programme-cycle. Enfin, le rôle déterminant de l'enseignant a été souligné dans la mise en œuvre d'un «bon enseignement, éthique et épistémologiquement fondé », affirme Mercedes Mayol Lassalle.