Natasha Cantin et Alexandra Jean ont décidé de faire le grand saut pour aller enseigner dans le Nord du Québec. De mère algonquine, Mme Canton enseigne depuis 15 ans dans une école primaire de Mistissini. Quant à Mme Jean, diplômée de notre Faculté, elle a décidé il y a quatre ans d'enseigner à Chisasibi dans une école primaire de 800 élèves. « Pour redonner aux miens », confie l'enseignante de descendance amérindienne.
Toutes deux ont raconté avec enthousiasme leur quotidien et leur expérience au sein de cette communauté. Malgré l'éloignement et l'isolement, les deux enseignantes ont été très bien accueillies par leurs collègues, qu'elles considèrent aujourd'hui comme une famille.
La causerie a permis aux participants et aux étudiants de découvrir le mode de vie de la nation crie, grâce au récit de Lucy Trapper. Native de Waskaganish, cette enseignante associée accueille des stagiaires dans l'école primaire où elle enseigne depuis 30 ans.
À l'hiver 2020, Metzi Boily-Ortega étudiant de 4e année au Baccalauréat en éducation au préscolaire et en enseignement primaire sera accueilli à l'école Voyageur Memorial School, de la CSB, pour faire son stage de fin de formation. Metzi a décidé de tenter cette aventure, car il avait l'appel du Nord. « Je voulais être près de la nature, sortir de ma zone de confort et apprendre au plan pédagogique », affirme-t-il.
Il y a cinq ans, l'Université de Montréal a mis sur pied le salon Uatik ; un espace de rencontre destiné aux étudiants autochtones. Samuel Rainville , agent de liaison et innu de Pessamit, a participé à cette causerie afin de présenter les services offerts par l'institution pour soutenir la communauté étudiante autochtone.