Après des études en langues et en économie, Marjorie Vidal quitte sa France natale et sillonne une partie du monde avant de s'installer, en 2008, à Montréal, pour y entreprendre un doctorat en administration de l'éducation.

L'engagement social de cette étudiante fait partie de son parcours de vie. Après ses études de premier cycle, elle se rend en Bolivie pour travailler à un programme d'alphabétisation des paysans. Plus tard, elle effectue un stage rémunéré au sein de l'UNESCO, en Palestine, où elle participe à l'évaluation du projet Éducation pour tous (EPT).

Comme elle est particulièrement sensible à la problématique du décrochage scolaire, son projet de recherche de doctorat, dirigé par Marc-André Deniger et codirigé par Joëlle Morrissette, porte sur les relations sociales des élèves du secondaire issus de milieux défavorisés. Parallèlement à ses études, Marjorie Vidal travaille comme bénévole à l'école Félix-Antoine, une institution pour adultes en difficulté scolaire. Chaque semaine, Mme Vidal donne de son temps pour offrir une seconde chance à une cinquantaine d'élèves adultes, trop souvent exclus des écoles secondaires. Son engagement social ne s'arrête pas là. Avec l'aide de quelques amis, elle met sur pied le Comité de services pour les adultes en difficulté scolaire (COSADS). Cet organisme à but non lucratif, partenaire de l'Association québécoise des étudiants ayant des incapacités au secondaire (AQEIPS), a pour mission, notamment, de répondre aux besoins des écoles, en guidant les enseignants vers les bonnes pratiques afin de mieux intervenir auprès d'élèves adultes en difficultés scolaires. Les activités du COSADS démarreront au printemps 2015. D'ici là, Marjorie Vidal aura déposé sa thèse et pourra se consacrer à la cause qui lui tient à cœur : la promotion de l'égalité des chances en éducation.