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Soutenance de thèse de Sepideh Kamalzare

L’intégration linguistique et sociale à la langue française des étudiants internationaux d’origine iranienne aux cycles supérieurs dans le contexte de Montréal

Sous la direction de recherche de Marie Thériault, codirigée par Fahimeh Darchinian

Résumé

L’intégration linguistique et sociale des apprenants adultes issus de l’immigration a fait l’objet d’un nombre significatif de recherches depuis plusieurs années. Les recherches antérieures ont déjà identifié les facteurs facilitants et contraignants qui influencent le processus d’intégration linguistique et sociale de ces apprenants. En cohérence avec ces processus qui concernent les nouveaux arrivants au Québec, cette étude porte sur l’intégration linguistique et sociale des étudiants internationaux d’origine iranienne inscrits aux cycles supérieurs dans le contexte montréalais.

Notre premier objectif spécifique de recherche était d’analyser les dimensions de leur socialisation linguistique, et le second était d’étudier leur intégration linguistique dans ses principales dimensions. Pour atteindre ces objectifs, nous avons mené une recherche qualitative exploratoire auprès de dix étudiants internationaux d’origine iranienne qui fréquentaient un établissement universitaire montréalais. Pour ce faire, nous avons analysé les témoignages de nos participantes et participants à l’aide du logiciel NVIVO. Or, nos résultats suggèrent ce qui a déjà été identifié dans la littérature (Piché et Bélanger, 1995), à savoir que trois facteurs influencent le processus d’intégration linguistique des apprenants adultes issus de l’immigration :

1. L’âge de l’individu au moment de son immigration

2. Sa connaissance du français

3. Les attributs culturels (aspect motivationnel)

Les témoignages de nos participantes et participants démontrent l’importance de ces facteurs au sein de leur processus d’intégration linguistique dans la société québécoise, laquelle est majoritairement francophone. À la lumière des résultats de cette recherche, nous ajouterons trois nouveaux facteurs à ceux qui ont déjà été identifiés :

4. Le statut d’immigration

5. Les contraintes du temps liées aux études supérieures

6. Les facteurs d’ordre politique (la réforme du PEQ) et structurel (la discrimination linguistique)

Nos résultats ont révélé que le statut d’immigration et la réforme du PEQ sont deux facteurs primordiaux qui influencent grandement le processus d’intégration linguistique et sociale de notre échantillon. Nous proposerons aussi des pistes de recherche pour explorer davantage ces deux facteurs, et ce, afin d’aider la communauté étudiante internationale du Québec à réussir son intégration au sein de cette société d’accueil.

 

 

Emplacement : Université de Montréal, pavillon Marie-Victorin, Local B-328