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/ Faculté des sciences de l'éducation

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« J’aime réfléchir, discuter et faire avancer les idées et compréhensions ».

Geneviève Barabé a fait un double baccalauréat en enseignement des mathématiques au secondaire et en mathématiques, et une maitrise en sciences de l’éducation, profil didactique des mathématiques. Elle a ensuite enseigné quelque temps au secondaire puis elle a choisi de se diriger au doctorat dans l’optique de devenir professeure à l’université. C’est à l’été 2022 qu’elle a obtenu un poste de professeure, ici, à l’Université de Montréal.

Ses intérêts de recherche portent principalement sur la nature de l’activité mathématique et l’épistémologie. À partir de méthodologies qualitatives, elle s’intéresse plus particulièrement aux questions relatives à l’activité collective, la résolution de problèmes, les pratiques mathématiques et manières mathématiques de penser ainsi qu’aux approches investigatives dans l’enseignement des mathématiques.

« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été une personne sportive, j’aime aller courir. Cela me permet de rester en forme, de réfléchir, de faire avancer des idées. J’apprécie les moments collectifs comme les groupes de lecture ou de travail, les séminaires ou encore les conférences qui viennent alimenter mes réflexions et compréhensions sur les mathématiques et leur enseignement ».

Geneviève souhaite apporter au sein de son équipe un regard à la fois complémentaire et nouveau aux questions relatives à l’activité mathématique, notamment en lien avec l’enseignement et/par la résolution de problèmes et l’activité collective en classe de mathématiques. Elle souhaite également que ses travaux de recherche alimentent la formation des maitres à l’Université de Montréal et que son expertise de recherche puisse rayonner auprès des étudiant·e·s aux cycles supérieurs.

« Dans cette idée de repenser l’école, il s’avère important de repenser la classe de mathématiques pour qu’elle puisse permettre aux élèves de vivre une activité mathématique authentique, soit à l’image de celle des mathématiciens. La classe de mathématiques actuelle, dans ses contraintes et ses libertés, est souvent orientée vers l’idée d’acquérir des notions, concepts et procédures, et moins sur l’idée de mettre en avant une authentique activité mathématique en classe. Dans une telle activité mathématique, les mathématiques ne sont pas fixées, connues et toutes faites. Elles évoluent et se transforment. Elles sont dynamiques et se font dans l’action. Elles sont une activité créative humaine ».

Être en activité mathématique, à la manière d’un mathématicien, implique de mettre en avant différentes idées, explorer différentes avenues, se laisser guider par des intuitions, émettre des conjectures, argumenter, se poser de nouvelles questions, etc. Un mathématicien, certains disent, n’est pas celui qui connait des faits mathématiques précis, mais plutôt celui qui entre en activité mathématique. Selon la professeure et chercheuse, il serait important que la classe de mathématiques permette aux élèves d’expérimenter réellement ce qu’est faire des mathématiques. Et, ceci est d’autant plus important à l’ère actuelle qui valorise grandement le développement de compétences.


À lire

 « L’enseignement, une profession de cœur ! »

« Débuter sa carrière de chercheure et revisiter ses fondements »

« Tâche routinière + collectivité --» Incertitude + problèmes mathématiques collectifs »

« Fostering mathematical problem solving activity through collective investigation on routine tasks »

« Révolutionner l'enseignement des mathématiques, le projet visionnaire de Seymour Papert »