Marcel Bissonnette est professeur agrégé au Département de psychopédagogie et d'andragogie, à la Faculté des sciences de l'éducation de l’Université de Montréal. Après une première carrière investie en enseignement du FLS au secondaire, son acuité scolaire demeure actuelle par le biais de la supervision de stages. Agent de liaison pour les stages internationaux qu’il a mis sur pied et développés avec l’équipe des stages depuis plus d’une décennie, il a également créé une pratique d’enseignement en terre autochtone. Instigateur de l'arrimage entre les cours du laboratoire d'enseignement et de l'intégration des TIC en français langue seconde, les cours de gestion de classe et du laboratoire d’enseignement dans ce programme font partie intégrante de ses responsabilités. Il expose les étudiants de la maîtrise et du doctorat au contenu des modèles d’enseignement. Son expertise du terrain alimente sa réflexion dans ses recherches et optimise l'encadrement de ses doctorants. Chercheur associé au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE), il prend part à différents colloques à titre de conférencier mais aussi comme auditeur.  Il a développé le concept de consigne didactique écrite en langue seconde et a décrit ses traits à travers l’évolution des approches et des méthodes pédagogiques. L’accompagnement des apprentis enseignants, ainsi que ses observations colligées concernant la formation pratique, l’amènent à construire un bilan des connaissances théoriques, acquises en cours, mobilisées en stages. Depuis quelques années, la réalité des Premiers Peuples l’interpelle au regard d’une formation initiale des maîtres par les autochtones, corroborant une dimension holistique des compétences professionnelles. Récemment, il ressent la nécessité de reconsidérer et de recentrer au terme d’une approche énactive, l’accompagnement des stagiaires inscrits au programme de maîtrise professionnelle en éducation, dans sa nouvelle version. Le développement de l’intelligence artificielle au service de l’encadrement universitaire retient son attention. Sa sensibilité auprès des jeunes atteints du Syndrome Gilles de la Tourette suscite chez lui un questionnement s’apparentant à leur épanouissement menant à la réussite en milieu scolaire.